Digue

La composition est conçue pour un chanteur (ou une chanteuse) et un petit ensemble (2 ou 3 musiciens). L’écriture est simple et essentiellement théâtrale.

Chanteur: Soprano ou Baryton. Ecriture centrale, sur environ 1 octave et demie, (do au sol) qui peut convenir tant à une soprano qu’à un baryton.
Violoncelle: Le violoncelle reflète de façon analogique les mouvements de “logogrammes”, afin d’exprimer une dynamique d’expression violente, un peu à la ‘Jackson Pollock’.

Partie d’accompagnement : Cette partie est simple afin de convenir à plusieurs instruments. Elle est conçue pour une tape-guitare, mais peut être jouée par 2 guitares, une guitare et une (contre-basse) ou encore un instrument à clavier.

Il s’agit d’un récital mis en scène. Dans un premier stade, une scénographie simple (projections) met les graphismes en rapport avec les poésies chantées. Le chanteur, personnage central, représente Dotremont, ou son héros/ héroïne (car il s’agit peut-être d’une femme …). Les deux autres musiciens sont les deux photographes présents.

Dans un stade ultérieur, j’aimerais inclure aussi d’autres acteurs de ce mouvement ‘logogrammique’ comme Alechinsky, ou encore Henri Michaux et sa collaboration avec le poête bengali Lokenath Bhattacharya.

Création de l’œuvre complète Musée d’Ixelles, Septembre 3 2005

 

Mathilde Severin – soprano
Angélique Charbonnel – cello
Fabrice Rodriguez – guitare
Adrien Brogna – guitare
La direction musicale : Jean-Philippe Collard.
Les musiciens jouent dans un dispositif simple, devant un écran, où sont projetés les logogrammes et photos, en temps réel avec la partition.
Le dispositif est un ordinateur portable, relié à un projecteur.
Le conservatoire de Mons, sous la direction de André Foulon, se charge de la réalisation musicale

Le Musée d’Ixelles, a accepté de commander la création de l’œuvre complète qui sera représentée le 4 septembre 2005 à 11h. Ce concert cloturera l’exposition des œuvres de Dotremont prêtées par Alechinsky au Musée d’Ixelles. Alechinsky a bien voulu accorder son aimable autorisation à cet événement.

Le chant 1 de Digue a été créé à Mons en Mai 2004, lors de l’Exposition Dotremont au Musée des Beaux-Arts, grace à l’initiative de Jean-Paul Deplus et Xavier Roland de l’Echevinat de la Culture.

Logogrammes

 

« Rien qu’à entendre cette pluie, je me promène avec une jeune dame qui me tient en laisse… » Figure extraite de ‘Logogrammes II’ 1965.

 

La même agrandie : « A sein des signes, le sens » . Mettons que ces logogrammes se présentent sous la forme d’une partition. Dans la deuxième ligne, AG, 1er signe, je vois ‘l’Avanceur’. Au millieu, je vois un oiseau, une sorte de “marabout…”

 

Gros plan du marabout

 

La Partition